01 – MIJOUX – BAINS DOUCHES ET LE MURGANIER
Caractéristiques techniques du projet :
Maîtrise d’ouvrage : Commune de Mijoux
Opération : Études relatives à la restauration et au réaménagement de deux bâtiments communaux mitoyens
Missions : Études
Phasage : Étude rendue en juin 2023
Coût travaux : N.C.
Architecte : Jérôme Francou – Perspective Patrimoine
La commune de Mijoux (Ain), située dans le Pays de Gex, a la particularité d’être un point de passage entre la France (Saint-Claude) et la Suisse (Genève) par le col de la Faucille. Elle doit son essor à cette localisation. A l’instar de nombreuses communes de montagne (1100 mètres d’altitude), l’activité était saisonnière : agriculture en été, travail des pierres fines en hiver.
Dès les années 1920, la commune souhaite construire des Bains douches qui seraient implantés au centre du village au carrefour des deux principaux axes de communication. En février 1933, le Conseil municipal accepte l’acquisition d’une maison ancienne (l’actuelle Murganier) à laquelle est accolée une construction neuve, les Bains douches, dessinée par l’architecte André David (1900-1983) dans un style Art déco inattendu dans une commune de montagne. Non utilisés depuis plusieurs années et en arrêté de péril pour le Murganier, la commune a souhaité un diagnostic sanitaire et patrimonial de ces deux édifices afin de réhabiliter les Bains douches et de se positionner sur l’avenir du Murganier.
26 – VILLEPERDRIX – PONT ROMAIN
Caractéristiques techniques du projet :
Maîtrise d’ouvrage : Commune de Villeperdrix
Protection : Monument inscrit et vestige archéologique
Opération : Accord Cadre – Diagnostic sanitaire et architectural
Missions : Diagnostic et M.O.E.
Phasage : 2018 (études historiques), 2021 (diagnostic)
Coût travaux : N.C.
Architectes : Jérôme Francou et Kim CERCLET – Perspective Patrimoine
Sur la route reliant les villes de Vaison-la-Romaine à Nyons dans un environnement accidenté, les ingénieurs romains de la fin du 1er siècle construisent pour enjamber la rivière de l’Eygues, un pont dont il ne subsiste malheureusement aujourd’hui que les deux culées.
La commune souhaitait réaliser un diagnostic sanitaire et architectural afin de prévoir des travaux de conservation des structures romaines et d’accessibilité du site.
26 – CREST EGLISE SAINT-SAUVEUR – MH classé
Caractéristiques techniques du projet :
Maîtrise d’ouvrage : Commune de Crest
Protection : Monument classé
Missions : Diagnostic patrimonial
Phasage : Livraison mai 2023
Coût travaux : N.C.
Architectes : Jérôme Francou et Kim CERCLET – Perspective Patrimoine
L’église Saint-Sauveur de Crest est construite au pied de la falaise entre 1842 et 1848 à l’emplacement de l’ancienne église romane Saint-Sauveur dans le centre-ville médiéval de Crest. C’est un des rares exemples d’architecture néoclassique dans l’œuvre de l’architecte diocésain Alexandre Epailly (1811-1889). Elle présente un ensemble décoratif (fresques et vitraux) très cohérent et de grande qualité.
La commune souhaite mener une campagne de travaux précédé d’un diagnostic patrimonial justifié par des chutes d’enduits et l’altération des décors peints.
69 – LYON 1er – IMMEUBLE DE LA COUR DES VORACES
Caractéristiques techniques du projet :
Maîtrise d’ouvrage privée : Habitat et Humanisme
Protection : Monument partiellement inscrit
Opération : Réhabilitation de l’Immeuble de la Cour des Voraces
Missions : A.M.O. (2023) avec diagnostic patrimonial et dépôt de l’autorisation de travaux en cours
Coût travaux : N.C.
Architecte : Jérôme Francou – Perspective Patrimoine
Mandataire : Plénétude
L’immeuble de la Cour des Voraces est emblématique de l’histoire de Lyon puisqu’il est le symbole architectural de la Révolte des Canuts de 1848. Il a été construit entre 1826 et 1828 sur l’ancien ténement du clos des Oratoriens. Il est célèbre pour sa traboule qui se décline sur différents niveaux et par son escalier particulièrement spectaculaire constitué de volées superposées portées par des piles en pierre. Son propriétaire, Habitat et Humanisme, souhaite une réhabilitation précédée d’un diagnostic patrimonial et sanitaire.
26 – ROMANS SUR ISERE – IMMEUBLES LACOUR – place Faure
Caractéristiques techniques du projet :
Maîtrise d’ouvrage privée
Protection : I.S.M.H. façades, toitures, cours intérieures et salons depuis 1927
Missions : Diagnostic patrimonial, Permis de construire obtenu et A.M.O.
Mandataires : Jérôme Francou et Sophie Rapary – Perspective Patrimoine
Située en centre-ville, la place Faure est une des places les plus anciennes de Romans. Elle a été lotie dès le XVIème siècle et bordée de nombreux hôtels particuliers dont les Hôtels Lacour organisés autour de deux cours intérieures des XVIème et XVIIème. Ils conservent de belles pièces de réception Napoléon III (boiseries, parquets, cheminées) inscrites à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
75 – PARIS VIIème – AMBASSADE DE COREE – 2022-2023
Caractéristiques techniques du projet :
Maîtrise d’ouvrage privée
Missions : Diagnostic patrimonial, Permis de construire obtenu et A.M.O.
Phasage : Réhabilitation intérieure et restauration des façades
Mandataires : Jérôme Francou – Perspective Patrimoine, HEERIM et RESET Studio Architecte
L’ambassade de Corée occupe aujourd’hui l’ancien hôtel particulier de Damas d’Antigny, édifié en 1776 entre cour et jardin. Son architecte, Mathurin Cherpitel (1736–1809) est un architecte réputé, Grand Prix de Rome en 1758, qui a construit plusieurs hôtels parisiens d’importance dont l’hôtel du Chatelet. Dans le cas de l’Hôtel de Damas, la composition axiale magistrale masque habilement l’irrégularité des limites latérales de la parcelle au moyen d’un plan de cour d’accès en dièdre.
69 – SAINT-LAURENT-DE-MURE – CHATEAU DELPHINAL
Caractéristiques techniques du projet :
Maîtrise d’ouvrage : Commune de Saint-Laurent-de-Mure
Opération : Restauration de la tour d’angle et restitution d’une toiture, Restauration du mur connexe (dont protection haute)
Missions : Études
Phasage : Étude rendue en septembre 2023
Coût travaux : N.C.
Architectes : Jérôme Francou et Alonso Barreto Garrido – Perspective Patrimoine
Le château delphinal, trônant au sommet d’une butte de modestes dimensions, est situé au Nord-Ouest de la commune de Saint-Laurent-de-Mure. Édifié au XIVe siècle par le dauphin Jean II lors de l’occupation du village, il est bâti selon un plan trapézoïdal entouré de fossés. Une des tours d’angle et son mur connexe nécessitent une restauration ainsi qu’une restitution de toiture afin de préserver les maçonneries.