_Edifices Religieux

ISERE – AUBERIVES-SUR-VAREZE – EGLISE SAINT-ROCH

Caractéristiques techniques du projet :
Maîtrise d’ouvrage : Commune d’Auberives-sur-Varèze
Protection : Édifice non protégé
Missions : Études et Maîtrise d’œuvre
Coût travaux : 300 000,00€HT
Phasage : Travaux terminés
Architecte : Jérôme Francou – Perspective Patrimoine

L’église Saint-Roch d’Auberives-sur-Varèze est une église entièrement reconstruite en 1877 en galets assisés avec des harpages et des cordons en pierre de mollasse. Elle présente une nef unique avec une voûte en berceau à lunettes, un transept saillant et une abside polygonale. Elle offre des vitraux de bonne qualité réalisés dans les ateliers de Beyssac à Grenoble. Son clocher est doté d’une flèche en ardoise couronnant la tour en maçonnerie de moellons et de briques.
Construite sur un terrain en pente, l’église présentait à son chevet des désordres dus aux remontées capillaires. Il s’agissait de mettre en œuvre un projet d’ensemble de mise en valeur de l’intérieur après la remise à niveau des extérieurs de l’édifice, avec la restauration de la façade principale.

DRÔME – EGLISE SAINT-MICHEL A CHATEAUNEUF-DE-BORDETTE

Caractéristiques techniques du projet :
Maîtrise d’ouvrage : Commune de Châteauneuf-de-Bordette
Protection : Édifice non protégé
Opération : Mise en valeur intérieure
Missions : Étude préalable (2017) et restauration intérieure de la Chapelle Saint-Michel (2019)
Phasage : Travaux 2017 – 2019
Coût travaux : 119 316,00 €HT
Architecte : Jérôme Francou – Perspective Patrimoine

Non protégée au titre des monuments historiques, l’église Saint-Michel a été construite au XIIème siècle, sur la colline surplombant le hameau des Gleizes. Elle est aujourd’hui occidentée, la porte se trouvant à l’est suite aux transformations opérées au XIXème siècle.

Elle se compose d’une nef de deux travées, d’une abside semi-circulaire et de deux chapelles latérales formant bras de transept. Deux pièces annexes sont intégrées au volume construit : la sacristie au sud contre le chevet, et une pièce (d’usage non défini aujourd’hui) accolée au nord contre la nef.

Le volume extérieur est très simple avec sa toiture en bâtière et ses bas-côtés accolés au volume principal, et ne rend pas compte du volume intérieur : le chœur semi-circulaire est enchâssé dans le chevet plat.

Le clocher est un clocher-mur bâti au-dessus du massif nord de contrebutement du chœur. Il comprend deux arcatures en plein-cintre abritant deux cloches de dimensions différentes.

Après des travaux d’assainissement et de restauration extérieure de l’église, le projet concernait la mise en valeur intérieure : du gros œuvre au décor sans négliger ni le mobilier, ni les objets d’art avec une mention particulière pour les tableaux.

Le caractère rural de l’édifice a été respecté tout en tenant compte des éléments élaborés comme le décor mis au jour dans la chapelle nord et les autels d’inspiration baroque. Les tonalités du décor sont issues des couleurs identifiées lors des sondages : beige clair, les différentes teintes de bruns et une teinte chamois d’accompagnement (teinte connue dans d’autres édifice de la région). Le décor du chœur (XIXème siècle) n’a pas été restauré pour des raisons financières : il est juste signalé par des fenêtres de restauration.

DRÔME – CHAPELLE NOTRE-DAME DES AUBAGNANS – ROCHEGUDE

Caractéristiques techniques du projet :
Maîtrise d’ouvrage : Commune de Rochegude
Protection : Inscription 17 juillet 1926
Opération : Travaux de sauvegarde Clos et couvert
Missions
: Maîtrise d’œuvre
Phasage : Diagnostic 2018  – Travaux : 2020 – 2021
Coût travaux : 360 000,00€ HT
Architecte : Jérôme Francou – Perspective Patrimoine

Construite sur un ancien site gallo-romain, l’église des Aubagnans à Rochegude (Drôme) est le seul vestige intact d’un ensemble prieural dépendant des moines de Saint-Ruf (Valence). De style roman (1130-1160), elle est entièrement construite en pierres de taille et son architecture très dépouillée semble n’avoir subi que peu de transformations. A la fin du Moyen-Âge, l’église est fortifiée et les bâtiments prioraux sont agrandis. Les guerres de religion en 1562 voient l’église incendiée et la voûte de la nef est détruite. Le prieuré est restauré au XVIIème siècle. En 1760, ce sont les bâtiments prioraux qui disparaissent.

Les travaux de sauvegarde – stabilisation de l’assommoir, mise hors d’eau du mur oriental de l’ancien prieuré avec sa tour d’escalier, confortement structurel des murs gouttereaux et des contreforts (pierres de taille) et restauration de la couverture en lauzes de pierre du chevet – préfigurent la concrétisation d’un projet plus large de restauration et de réutilisation du site à l’initiative de la commune qui souhaiterait que la chapelle serve de lieu de concerts.

HAUTE-LOIRE – EGLISE SAINT-REMY DE VERGEZAC

Caractéristiques techniques du projet :
Maîtrise d’ouvrage : Commune de Vergezac – Communauté d’agglomération du Puy-en-Velay
Protection : Monuments Historiques depuis 1907
Opération : Restauration clos & couvert du chevet et du clocher / Mise en valeur intérieure de l’église
Mission 
: Mission de Maîtrise d’œuvre complète
Phasage : Étude 2012- travaux 2018 / 2020
Coût travaux : 450 000 €HT
Architecte : Jérôme Francou – Perspective Patrimoine

La commune de Vergezac possède au lieu-dit Saint-Rémy une église classée Monument Historique depuis le 16 septembre 1907.

Édifice d’origine romane, mentionné dès le XIIIème siècle en tant que prieuré affilié au sanctuaire de la Chaise-Dieu, le bâtiment a fait depuis l’objet de nombreuses transformations. A la nef romane ont été ajoutées les chapelles latérales aux XIVème et XVIème siècles. Le chevet a été entièrement reconstruit au XVIIIe siècle avec la voûte nervée du chœur, l’adjonction de la sacristie et la construction du clocher arcade. L’on doit également à cette époque le mobilier intérieur et la tribune primitive dont il reste le départ d’escalier et la balustrade. L’ensemble est d’une grande cohésion même si la lecture des différents remaniements reste possible.

Le programme d’intervention avait pour objectif de répondre aux enjeux de conservation de l’édifice à long terme (réduction de son degré d’humidité, de la sacristie), tout en proposant une restauration de l’aménagement intérieur (mise en valeur du chœur et de la tribune) et en assurant la modernisation des équipements techniques (mise en place d’un sas vitré, électricité / chauffage).

Les travaux de mise en valeur se sont limités volontairement à des parties non encore restaurées antérieurement pour des raisons budgétaires. Le chœur a été restauré dans l’esprit du XVIIIème siècle avec son décor peint, son autel baroque et ses boiseries.

LYON – CHAPELLE NOTRE-DAME DE L’ILE-BARBE – MH inscrit

Caractéristiques techniques du projet :
Maîtrise d’ouvrage privée
Protection : Classement MH depuis le 17 décembre 1993
Opération : Restauration du clocher et de l’intérieur de l’ancienne galerie du cloître (phase 1), Restauration de l’abside avec les décors peints (phase 2), Restauration des façades (étude en cours)
Mission : Maîtrise d’œuvre
Phasage : 2016 – 2021
Coût travaux : NC
Architecte : Jérôme Francou – Perspective Patrimoine

Située au milieu de la Saône, à quelques kilomètres au nord du centre de Lyon, la chapelle Notre-Dame a été édifiée au XIe siècle, par les Bénédictins, afin d’accueillir les pèlerins dont l’affluence troublait leur tranquillité. Pendant sept siècles, l’édifice est un centre majeur de la piété mariale lyonnaise. Plusieurs fois détruit et restauré, il a subi de nombreuses modifications au cours du temps. A la Révolution, l’ensemble, très dégradé, est vendu comme bien national et la chapelle Notre-Dame devient propriété privée.

La chapelle se composait d’une nef avec une travée de chœur surmontée par un clocher et d’une abside semi-circulaire. Elle était bordée d’un côté par la rivière, de l’autre par une galerie abritée dont le retour en équerre venait abriter l’entrée principale. De l’église, il ne reste aujourd’hui que le chœur surmonté du clocher et l’abside, et la galerie dont le couvrement ogival repose sur d’exceptionnels chapiteaux romans, ainsi que le portail roman. L’ancienne nef a été démolie.

Classée Monument Historique depuis le 17 décembre 1993, la chapelle actuelle est donc l’un des derniers bâtiments significatifs de l’abbaye de l’Ile Barbe accessible au public : elle est ouverte occasionnellement pour des visites. Elle représente un patrimoine exceptionnel, témoignage de mille ans d’histoire, que les propriétaires souhaitent partager avec les Lyonnais et les touristes.

La phase 1 de travaux comprenait la restauration de la flèche du clocher et de l’intérieur de l’ancienne galerie couverte. La phase 2 a vu la restauration intérieure du chœur avec son abside et ses décors peints. La troisième phase portera sur la façade.

ANNECY LE VIEUX – CHAPELLE NOTRE-DAME DE FRONTENEX

Caractéristiques techniques du projet :
Maîtrise d’ouvrage privée
Protection : Édifice non protégé
Opération : Stabilité – Restauration intérieure
Missions : Diagnostic- Maîtrise d’œuvre
Phasage : 2015 – 2016
Coût travaux : NC
Architecte : Jérôme Francou – Perspective Patrimoine

La chapelle Notre-Dame de Frontenex appartient à un ensemble privé composé d’une maison de maître et d’une ferme. D’une simplicité gracieuse mais robuste, elle est de style néogothique savoyard.

Le toit en tuiles écailles, dont l’épi est pourvu d’une girouette, est surmonté d’un clocher dont la flèche est en zinc. L’édifice est éclairé par deux baies à vitraux et une rosace au-dessus de la porte d’entrée.

L’inscription « Ave Gratia Plena » qui se déploie en façade sur une banderole bleue signale au passant que la chapelle est dédiée à la Vierge Marie. Juste en-dessous, l’encadrement du portail est dominé par une croix mentionnant l’année 1861, date précise de la construction de l’édifice. La nef unique est surmontée d’une voûte à croisée d’ogives peinte d’un ciel étoilé. Au sol, se trouve la pierre tombale de l’Abbé Paul Bernard Croset-Mouchet, docteur en théologie et chanoine de la Cathédrale d’Annecy, qui a fait édifier cette chapelle à Frontenex, son village natal.

Le projet concernait des travaux pour assurer la stabilité, l’assainissement et la remise en valeur de la chapelle. Il apparaissait pertinent, du point de vue architectural, de conserver, à l’intérieur, le décor actuel avec sa thématique colorée. A l’extérieur, il était nécessaire de restituer l’enduit peint en jaune. Pour assurer la stabilité de l’édifice, des contreforts ont été ajoutés au chevet.